Logorrhée pour l'homme qui marche

Logorrhée pour l'homme qui marche

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Quand l'homme qui marche
mesure à la fois son pas,
et son pauvre souffle
aux besoins de sa pensée,
aura-t-il assez de forces,

au temps imparti,
pour dépasser ses limites
et ses ambitions,
sans épuiser son désir
d'atteindre ses utopies,

de leur donner vie,
dans le cadre à lui fixé,
de par sa nature,
et dans la diversité
des myriades de pensées

et de rêves fous,
dont il devra maîtriser
l'énergie vitale.
Est-ce ainsi qu'il faut
comprendre la similitude à Dieu,

pour l'achèvement
de sa création au septième jour,
cette page blanche,
qui toujours se perpétue,
dans la confusion des langues,

et lui est offerte
pour écrire l'épopée
de « l'homme qui marche »
sur la voie de devenir
de l'amour en lui comblé.
23.06.19