Ecriture nocturne
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D'où te vient la peur,
cerné de tes souvenirs,
au lit cette nuit ?
La guerre à ta porte,
si présente au fond de toi. ?...

Personne ne frappe,
ni tire tes couvertures...
C.ependant l'angoisse
monte en toi, irrémédiable
et te prive de sommeil.

Quel est ton enjeu ?
Tu mises ta liberté
sur un chiffre faux
comme le sont tous les chiffres
sur la lande aux farfadets .

Ferme ton carnet !
Mets un terme à ta pensée,
souffle ta.bougie..
Les travaux de poésie
reprendront une autre nuit

26.02.22
.

La Raison comme vaccin
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Prends garde aux idées!
Elles peuvent te paraître
comme allant de soi,
en vertu de la Raison ,
ce vaccin des prostatiques !

14.02.22

Un liard !
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Nous voilà bernés
le vaccin inopérant
nous « enduit d'erreurs »
 Pauvres humains que nous sommes:
quel sens a ma liberté ?

13.02.22

Confnement 3
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la Covid dix-neuf
nous poursuit de sa contraint :
le confinement
Les passagers du « hameau »
sont interdits de visite.

11.02.22

Entre son et bruit

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Entre son et bruit
comment trouver une place,
dans ce nouveau monde,
à la musique spectacle
qui prétend se faire admettre ?

Sifflements sournois,
orage d'introduction
éclatant en force
sur des niches de silences,
où les oiseaux chantent moqueurs.

Où la foudre ébranle
les portants du nouveau sol
et qui rejaillit
tout au long des rhétoriques
en concert de moqueries.

Mais entre apparence
et réalité des sons
où est notre place,
quand l'harmonie n'a plus cours
et l'orage règne en maître ?

10.02.22

1. Ou est ma place ?
   
   
   
   « Es-tu à ta place ? »
   me demande la télé,
   ce mercredi soir.
   Que puis-je répondre,
   si tu n'es pas là, ma Mie ?
   
   09.02.22

Confusion des genres
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Faire quiétude,
simplement et longuement,
à l'orée du bois,
où le silence hivernal
nous comble de sa tendresse.

Recherche de l'être,
égaré hors de soi- même,
dans le tsunami
d'images de l'épouvante,
diffusées par les écrans.

Un instant de paix
dans les salons restaurés
d'un château viennois
pour entendre un concerto
que l'on dit Brandebourgeois.

Changement de chaîne
pour la fin des olympiades,
et débordement
de la joie de la jeunesse
dans le feu des artifices...

Retour à la guerre,
conduite hors des champs de gloire
que les mercenaires,
par le stupre et la torture,
propagent dans les bourbiers.

Montant des entrailles
la nausée parvient aux lèvres
et les dents se serrent
pour m'empêcher de vomir
les déchets accumulés...

La soirée s'achève :
« Entre-baille la fenêtre ! »
Les bras nus des arbres
au vent de février tremblent.
Il est temps d'aller dormir.

22.02.22

Souvenirs...souvennirs
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La peur et la guerre
pourquoi tous ces souvenirs
nous viennent en grappes ?
Comme s'ils étaient piliers
de nos natures profondes.

Que comprenions nous
à ces larmes qui perlaient
aux yeux des parents,
lorsque le chant des sirènes
jetait parmi nous l' alerte.

La drôle de guerre
ce fut une parenthèse
qui pour nous les gosses
s'acheva dans les tranchées
creusées au fond du jardin ?

En attendant pire
aux yeux éplorés des mères
qui se souvenaient
De la précédentes guerre
qu'on disait la « der des ders ! »

12.02.22

Souvenirs des bulles
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Quelle est cette angoisse
qui m'éveille en pleine nuit,
que rien ne résorbe?
Les vieilles douleurs remontent
à la surface du corps,

Comme souvenirs
de leurs bulles de jadis,
venant éclater
dans nos verres de champagne,
levés aux santés joyeuses.

Est-ce suffisant
pour effacer les douleurs,
en profond sommeil,
pour être capable , au jour,
de se lever du bon pied ?

07.02.22

La joie grave
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Une ardeur nouvelle
naît en nous avec le jour
Joie inopinée...
Mais comment lui donner vie ?
L ' écrire ?...Je n'ai plus d'encre.

La vivre, sans plus,
dans notre confinement
nouveau...Mais comment,
si la lumière du ciel
n'est pas de meilleure augure ?

Où puiser les mots
qui nous permettront de voir
briller la joie grave,
celle qui accompagne
les fins de vies apaisées.

06.02.22