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Les carnets du gyrovague
30 octobre 2011

Jeux de mots

Jeux de mots


On joue sur les mots
et le jeu laisse rêveur
quand certains distinguent
la bonne vieille rigueur
de la gestion rigoureuse.

Entre mère et fille
la nature est bien la même
et je ne crois pas
que les rides de la mère
la rendent plus effrayante

Ainsi, en hiver :
si je dis, « un froid glacial » ,
c'est qu'il a figé
la mare de nos canards
qui n'ont plus où barboter.


Grand père, parfois,
qui était d'un autre siècle,
disait « froid de loup »
et dans sa voix qui tremblait
j'entendais les loups roder.

Le «  gel à pierre fendre »,
quand ma mère l'évoquait
j'entendais, la nuit,
la vieille maison craquer
sous son lourd manteau de neige.


Et la Sibérie,
ses mammouths et ses blizzards,
le froid absolu
où l'on envoyait mourir 
tous les dissidents du monde !


La nature est là.
Le froid est toujours le froid
pour les sans logis,
sans travail et sans amour,
sans adjectif, implacable !

30.10.11

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29 octobre 2011

Dichotomie

Dichotomie

Comment rester libre
au coeur de l'institution
sans abandonner
une partie de mon âme
aux mains des gardiens du temple ?

Qui sont ces gardiens
et qui les a institués
dans les temps anciens,
fondant ainsi leur pouvoir
sur mon âme et ses puissances ?

Cette autre question :
Comment diviser mon âme,
partager, en elle,
mémoire et intelligence,
si je me veux libre encore ?

Questions sans réponse,
mais qu'il faut sans me lasser
reposer à temps
et à contre-temps, au risque
de rester, en moi, captif.

29.10.11

27 octobre 2011

Petit dialogue au bord du réveil

Petits dialogue au bord du réveil

(Que faire de la dette Grecque ?)

-Étrange silence...
Le sort du monde est scellé
et tu n'en sais rien...
Les voisins vont se lever
pour courir à leurs affaires...

 

Et toi, tu es là,
hésitant à revenir
aux lucidités
communes de tes journées.
Pourquoi veux-tu ce répit?

-En est-il un autre ?
Va dire aux voisins pressés
qu'ils lèvent le garde !
Nous avons tous mieux à faire
que d'atteindre l'improbable.

 

27.10.11

26 octobre 2011

Rétention du doute

Rétention du doute.


Pourquoi trahirai-je
les intentions de ces hommes :
c'était des héros !
Et leurs pas sonnent encore
sur les pavés de nos rues...

Le mal ne doit pas
dans ses sentes de traverses
ternir leur mémoire
même si les mots se dressent
pour avouer nos faiblesses.

Le mal est en nous.
Prends garde qu'il ne t'échappe.
Il pourrait répandre,
hors de toi, ses basses œuvres
pour étouffer notre vie.

26.10.11

25 octobre 2011

Météo financière

Météo financière


Peut-être pleut-il...
La maison dans son silence
l'imagine encore,
pour me justifier sans doute
sa maternelle mission.

D'autres circonstances,
ailleurs, ont réduit en cendres
ou en mille feuilles
les villes et les villages...
Le choléra est en vue...

D'où vient mon angoisse ?
Des cyborgs spéculateurs,
robots de trading,
en leurs paradis fiscaux ?
Là se forment les nuages...


25.10.11

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24 octobre 2011

Rééquilibrer l'écliptique

Rééquilibrer l'écliptique

Lourd épuisement.
L'esprit trace son chemin,
à grand' peine et gourd,
dans le tohu-bohu-monde
où s'effondre la raison.

Mais les sentiments,
seuls, ne sont pas suffisants
pour relancer l'Homme
sur l'écliptique vitale,
à la quête du soleil.

Il y faut raison
garder. Mais où retrouver
les matériaux fous
pour bâtir et faire vivre
une nouvelle raison ?

24.10.11

23 octobre 2011

l'idée maîtresse 3

L'idée maîtresse .3
-

Et le concept, lui-même,
émergé de quelle source,
qui l'a validé
et traduit du bruit en code
pour être à la fin reçu ?

22 octobre 2011

L'Idée Maîtresse 2

L'idée maîtresse 2


D'où venait l'idée ?
Dans quel cerveau naquit-elle,
pervers ou normal ?
Dans qu'elle université
formé,ou quel atelier.


Quel maître introduit
le concept dans le ruisseau
de la réflexion
et en grossit le courant,
jusqu'au fleuve et l'océan ?

Le concept lui-même,
émergé de quelle source,
qui l'a validé
et traduit, du bruit en code,
pour être à la fin reçu ?

 

22.10.11

21 octobre 2011

L'idée maîtresse

L'idée maîtresse

1

àpropos du génocide Kmer-rouge
L'idée...Imagine
sa puissance !...A elle seule,
arcboutée en elle,
elle put anéantir son peuple,
bourreau contraint du supplice.

Sans doute, il fallut
des exécutants,complices
de sa stratégie.
Mais pour ce genre d'exploits
on trouve toujours des bras,


sinon des cerveaux...
Encore que dans les plaines
du Kampuchéa
de puissants relais surgirent
pour entretenir l'idée.

21.10.11

20 octobre 2011

La servitude volontaire des mots

La servitude volontaire des mots


Pour être crédible,
transmettre sans déformer
et être entendu,
comment recueillir les mots ?
Les calmer, peser, poser,


est-ce suffisant ?
Et la langue, qu'en fais-tu ?
Pourquoi l'oublier :
c'est elle qui donne sens
à l'étrange ribambelle.

Cela serait vain
si les mots en liberté,
peut-être essoufflés,
n'acceptaient de se soumettre
à la poigne du langage.

20.10.11

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