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Les carnets du gyrovague
31 juillet 2015

Reliance

Reliance
-

Écoute et regard
sont les plus sûres écoles
de la connaissance.
La main ouvre au savoir faire
et l'esprit au savoir être.

Est-ce suffisant
pour fouler en équilibre
le chemin de crête
que l'horizon nous dessine
au risque de l'utopie.

Il nous faut aussi
raison garder, mais sans trop.
Car elle est gardienne
de l'identité de l'être
face aux folles du logis.

 

31.07.15


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30 juillet 2015

Marche !

Marche !

-

 

Sur le tronc, le lierre
monte à l'assaut de la cime.
Est-ce un prédateur ?
Comment se débarrasser
de ce voisin invasif ?

La Révélation
à mesure à l'horizon
monte vers le ciel...
Est-ce jugement final ?
Ou confirmation du sens ?

Et si le regard
que je porte autour de moi
en pleine lumière
je le devais retourner
en mes plus secrètes grottes,

le verrais-je mieux
ce sens, toujours insaisi,
pourtant évident,
de l'humain sur son chemin
soucieux de son devenir ?

30.07.15

29 juillet 2015

Le domaine du vent

Le domaine du vent

-

« Dans le domaine que je régis,  
on ne parle pas du vent. »

Guillevic
Du Domaine

 

Quand le T.G.V.
taille son cheminement
à travers les blés,
le voyageur somnolent
s'absente de son regard.

Comme si la vue
s'égarait, plus loin, distante,
au bord de l'étang
où la plume du poète
honore la tourterelle.

Et la vie se plie
aux obligations du vent.
Gardien des troupeaux,
Le rideau de peupliers
docile incline ses cimes.

Que serait l'étang
sans le vent de mon domaine ?
Et les peupliers
pourraient-ils rester fidèles
s'ils n'étaient enracinés ?

12/29.07.15

 

28 juillet 2015

Présence de la'arbre

Présence de l'arbre
-


Quand j'ai vu l'oiseau
quitter la branche de l'arbre,
J'ai pensé : rupture !
Comme si l'envol soudain
et le froissement des ailes

brisait une alliance
Scellée depuis tant d'années
que rien ne pourrait
rétablir dans ses devoirs
et dans ses droits à la vie.

L'oiseau revenu
sur le vieil arbre endormi,
je n'ai pas compris
le sens. Je n'avais pas vu
le nid caché à la fourche

Où les oisillons
réclamaient leur nourriture
en piaillant la faim.
Ainsi se perpétuait
une présence vitale...

Qu'avais-je donc craints
de l'apparent abandon
pour mon frère l'arbre ?
Lorsque l'oiseau prend son vol
il ne rompt pas la confiance.

28.07.15

 

 

27 juillet 2015

Eco-système

Eco-système
-

Les miettes de pain
sur le bord de la fenêtre,
Charité ? Ou quoi ?



Le crouton de pain
sur la table desservie
qu'attend-il de moi ?



La miche de pain
sur la huche du fournil,

vas-tu l'entamer ?



Une cruche d'eau
sur la margelle du puits...
As-tu ton écuelle ?



« -La bouteille est vide !
- Non ! A moitié, seulement.
Donc pleine à moitié ! »


Trinquons sans attendre
à la santé de la Terre !
Les docteurs s'en chargent...

03/27.07.15

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26 juillet 2015

Conseil à l'hésitant

Conseil à l'hésitant

-

Pourquoi ce discord
dans les coursives de l'âme
quand la vie hésite
entre le ciel de Juillet
et le retrait de l'esprit ?

Le cercle d'amis
qui te revient en mémoire,
comme aux plus beaux jours,
s'éclaircit et se disperse
à la mesure du temps.

Faut-il t'en déprendre
et fermer la porte en toi
à leur souvenir ?
Eux-mêmes qu'attendent-ils
que tu sembles refuser ?

Car c'est un refus,
quand on sent le terme proche,
de fermer sa porte
à l'ami que l'on contraint
à fermer aussi sa porte.

Et c'est une impasse
où l'âme retient son souffle
et la vie recluse
se sclérose et se dessèche
par manque de compassion.

Si tu reprends pied,
en toi, sur le grand chemin,
où les passants sont nombreux,
n'oublie pas de partager
ce qui fonde ta démarche.

26.07.15

25 juillet 2015

Du silence au sens

Du silence au sens
-

Le Silence !...Écoute
au delà des apparences,
sa réalité !...
C'est une présence en toi
qu'aucun bruit ne vient troubler.

Et cette présence,
comme un échos en abîme
se démultiplie
pour ouvrir l'espace -temps
où ta vie construit son aire.

Car c'est là, en toi,
que le rythme de ton cœur
te devient audible
lorsque se déploie le souffle
qui clarifie ta conscience,

Et lui donne sens.
Mais suffit-il d'écouter
pour être présent?
Seule l'oreille du cœur
ouvre, en toi, l'entendement.
25.07.15

24 juillet 2015

Espérance de l'arbre

Espérance de l'arbre

-

Qu'espérer de l'arbre,
au plus fort de la chaleur ?
Que l'ombre propice
aux méditations conscientes
offre à l'esprit sa paix

d'enracinement,
là où poussent ses surgeons,
autant de promesses
de la vie vivante en lui,
en dépit de ses misères.

Que dans son tronc creux
les galopins du village
viennent se cacher
pour éradiquer leur peur,
au ventre sombre de l'ogre.

Et qu'au temps d'automne
le tapis des feuilles d'or
encercle son aire
d'une lumière si douce
qu'elle pourfend les mois noirs.

24.07.15

23 juillet 2015

Confidence de l'arbre

Confidence de l'arbre

-


« La chance de vivre
au plus près de tes racines
ne t'interdit pas
de porter un regard neuf
en deçà de l'horizon,

ni même au delà !
Sinon que ferais-tu là,
les pieds dans la glèbe ?
Attendre ta décrépitude ?
Ou pire, encore ? Qui sait !

Car c'est ce regard

qui ouvre les perspectives,
si tu le veux bien,
et permet de vivre en paix
le bouillonnement des jours. »

23.07.15

22 juillet 2015

Précaution poétique

Précaution poétique

-

 

 

Ouvrir la fenêtre
à la fraîcheur du matin,
est-ce précaution,
par ces temps de canicule,
ou, mieux, acte poétique ?

Peut-être les deux
lorsque « vivre en poésie »
aujourd'hui... demain,
fait appel à la sagesse
de la paix du « vivre ensemble ».

Et si le soleil
se voile soudain la face,
qu'une courte ondée
emperle, au jardin , les roses,
la lumière ourle les nuages,

signe de présence,
au delà des apparences,
d'une vie tenace
qui déjoue les prévisions
et ensemence les rêves.

01/22.07.15

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