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Les carnets du gyrovague
31 décembre 2014

Une belle image

Une belle image
-


Une belle image,
belle de ce qu'elle montre,
ou que tu devines...
mais cette beauté, comment
en préserver la douceur ?
31.12.14

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30 décembre 2014

Obsession

Obsession
-

« Je voudrais parler sans image. »
Philippe Jaccottet



Pourquoi les images
de ce jour-là hantent-elles
ainsi ma mémoire ?
Cette place à peu près vide
où nous garons la voiture...

La petite ville
étagée dans le méandre
de cette rivière,
à l'eau si calme et si claire,
a-t-elle un secret pour nous ?

Peut-être y a-t-il
des canards sous le vieux pont
que nous franchissons
et des nénuphars en fleurs ?
Peu de monde sur le quai.

Tu prends des photos
je cherche du pain, en vain.
Pourtant un passant,
sa baguette sous le bras,
me désigne l'autre rive.

La boulangerie
est là sur le bord de l'eau,
passé l'autre pont,
et elle est achalandée

pour répondre à nos besoins.

Et tu m'as suivi
Nous ne visiterons pas
la vieille cité.
Nous allons piqueniquer
au hasard de notre route.

Pourquoi ces images,
d'un lieu dont le nom m'échappe
s'imposent ainsi ?
Sinon par l'humilité
que déploie, en moi, leur ombre.

29.12.14

29 décembre 2014

Mythologies

Mythologies
-

Orion...Nébuleuse
spirale qui me fascine
au risque de perdre
la notion du temps qui passe
dans l'espace d'un regard.

« Orion le tueur »
disait-on dans les théâtres
quand c'était bien lui
que Diane la chasseresse
avait occis de ses flèches.

Dépit amoureux
ou impureté des mains
posées sur le voile
de l'olympienne égarée
au cœur des mythologies ?

Réponses prudentes
aux questions que le temps pose
à l'esprit curieux,
quand toute curiosité
est interdite aux cénobites.

Bernard de Clairvaux
l'affirme - On peut se tromper !-
prêchant la croisade.
D' Orion à Jérusalem
quelle distance et quels risques ?
29.12.14

28 décembre 2014

mise en garde

Mise en garde
-

Pas si vite, l'homme !
Quelle précipitation,
de mauvais aloi,
entraine la noce au bal
avant la cérémonie ?...

Tu ne dois pas croire
aux discours de fausse gloire
qui déchaînent l'être
du pieu de son pâturage
par coutume du mensonge .

Les mots se font forts
lorsqu'ils élèvent la voix
d'imposer leurs doutes,
au large de la prudence
pour partir à l'aventure.

Les vieilles images
rafraîchissent leurs contours
laborieusement.
Et nul ne peut affirmer
l'heure exacte des rencontres.

Quant à la pensée,
dont parfois l'ardeur effraie,
apaise ses rêves,
pour que -diable !- ils ne t'entraînent
sur l'écliptique d'Orion !

28.12.14

27 décembre 2014

Qui ravive l'espérance

Qui ravive l'espérance ?
-



La confiance en soi
est ce sentiment humain
qui ouvre la voie,
en dépit de toutes peurs,
dans le champ de l'espérance.

C'est la perspective,
si tu oses le regard
et lèves les yeux
qui déchire le filet
et libère l'âme au jour.

Et c'est l'émotion,
lorsque la raison défaille,
tous sens réunis
dans la poigne de confiance
qui ravive l'espérance.

27.12.14

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26 décembre 2014

Enchaînement

Enchainement
-


Car c'est la confiance,
en soi retrouvée, qui ouvre
la vraie perspective.
Dans les yeux de la rencontre
renait la similitude

des sœurs et des frères,
communauté projetée
vers cet horizon
où se dissolvent les filets,
à l'aube des jours nouveaux.

Il ne suffit plus
de faire, il faut d'abord être
dans la vérité
des reins, du cœur et de l'âme
pour être en tout acceptables.

Et que se renouent
les fils du dire et du faire
des vies entravées,
pour ce tissu d'espérance
déployé sous nos pas communs.

Alors la pensée
et la prière abolissent
nos peurs partagées
pour vivre la communion
de l'humanité en marche.

26.12.14

25 décembre 2014

Aux Irakiens perdus

Aux Irakiens perdus
-


Ils ont tout perdu
sauf le peu de parentèle
qui les a suivi
et la vie à quoi ils sont,
pour le pire et le meilleur,

arcboutés si fort !
Exfiltrés de leurs déserts,
vers un pays neuf,
comment vont-il renouer
les fils rompus d Espérance ?

Penser, prier, être ?
Qu'est-il souhaitable de faire
pour les aider, là
où ils sont, là où nous sommes ?
La rencontre est-elle possible ?

Sommes nous si sûrs,
pour ne pas les décevoir,
de savoir nous mêmes
dénouer les noirs filets
qui entravent notre vie ?

Peut-être, avons nous
atteint, avec eux le point
où suffit un geste
pour éclairer l'horizon,
et retrouver la confiance.

25.12.14

24 décembre 2014

Rêves en cavale

Rêves en cavale
-


Les imaginaires
sont des lieux de féérie
où l'entendement
lâche la bride à ses rêves
pour construire un univers

qui échappe au temps.
L'homme devient démiurge,
et ses créatures
l'abandonnent sur la lande,
aux mains de nouveaux démons.

Mais faut-il s'en plaindre
si c'est grâce à ses cavales,
malgré leurs errances,
que l'humanité progresse
sur l'écliptique d' Orion. ?

24.12.14

23 décembre 2014

Audace de l'humilité

Audace de l'humilité
-


Les générations
se toisent dans l'escalier
de l'espace temps
où se croisent les savoirs
et les lourdes ignorances.

Mais la tentation
est forte de bousculer
tant de corpulences,
quand sont étroites les marches
des folles contradictions.

Que faudrait-il dire
pour que hors ou bien venus
osent échanger
dans l'humilité des cœurs
le contenu des besaces ?

23.12.14

21 décembre 2014

Fleur de sel (légende)

Fleur de sel

(légende)
-

Pourquoi ce bateau
chargé de sel de Guérande
accoste au Bellion ?
Quelle est cette ombre furtive
et qui saute sur la berge ?

Le bateau s'éloigne...
L'ombre, un froissement d'étoffe,
discrète envolée
de draperies chamarrées
et de chevelure sombre,

s'est glissée sans bruit,
ses pieds nus sur le chemin,
jusqu'à la chapelle.
Que porte-t-elle à l'épaule ?
Sa besace est bien légère !

Et Monsieur Saint Jacques,
accueillant aux pèlerins,
lui aussi discret,
est attentif aux demandes
des beaux yeux de la gitane.

Elle est en souffrance
et appelle à son secours
les soins de l'apôtre.
« Aimez vous les uns les autres ! »
disait son maître Jésus...

Quel mal y a-t-il
à aimer sur cette terre
un gars bien bâti
surtout s'il ne cachait pas
l'attrait pour ses yeux de braises.

 

Oh ! Quel coup de foudre !
Elle en avait vues bien d'autres
mains ainsi tendues
pour recevoir la promesse
de notre bonne aventure.

Mais cette main là
d'un jeune et beau capitaine,
était la vraie bonne !
Ces lignes de vie, de chance
ne pouvaient pas la tromper !

Alors la gitane
a suivi son capitaine
Mais il la débarque
avant son entrée au port
Par peur du «  qu'en dira-t-on » !

Le merle en témoigne.
Il en fait une chanson.
La rumeur s'envole
et précède le bateau
sur les quais, dans les tavernes.

Enfin consolée,
la gitane Fleur -de -sel,
puisque c'est son nom,
rejoint le port de Redon.
Arrivera-telle à temps ?

Pour que son amant
quand le sel sera pesé
l'emmène gaiment
jusqu'à l'église Saint Pierre
convoler en justes noces.

Mais en arrivant
Sur les quais elle aperçut
son beau capitaine
sur son bateau repartant
vers ses fortunes de mer.




21.12.14

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