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Les carnets du gyrovague
30 novembre 2012

Naïfs ?

Naïfs ?


Qui nous dit naïfs ?
Croirions nous en la bonté
naturelle à l'homme,
et qu'il nous soit parvenu
sans horion ni coup férir ?

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29 novembre 2012

Ouvre !

Ouvre !
-

 

Qui frappe à la porte ?
Un inconnu, un ami ?
Ou le vent du nord ?
Est-ce l'hiver qui déjà
expose ses états d'âme ?


Un solliciteur,
en quête de quelque job,
ou un voisin prêt
à m'aider à démêler
les broussailles du jardin.

Si c'était l'hiver
le soleil ne pourrait pas
saluer la rose
qui fleurit dans le rosier.
Voisins et solliciteurs

feraient-ils affaire
si les broussailles persistent
dans ma tête même.
Quant au vent du nord :
la maison fait face au sud !

Alors, inconnu,
ami ? Quelle différence,
si j'ouvre la porte
à l'ombre qui se profile
sur le dépoli du vantail.

 

29.11.12

27 novembre 2012

Où est l'arbitre ?

Où est l'arbitre ?

(petite réflexions sur quelques points d'actualité)
-

 

Pouvons nous tenir
un discours jusqu'au-boutiste
et nous contenter
d'un résultat chèvre et chou
sans perdre la face ?

Peut-il y avoir
une solution pérenne,
quand, dans ce débat,
les coups substituent aux mots
leurs arguments de violence ?

Pourrait-on remettre,
sur le chemin de rencontre,
les mots dévoyés
et découvrir le visage
de la bonne volonté ?

Comment établir
un espace de confiance,
entre les deux camps,
où ils puissent se parler ,
à visages découverts ?

Les coqs de combats
s'affrontent dans le champ clos,
la crête en bataille.
Peut-on trouver une issue
sans la mort de l'un ou l'autre ?

27.11.12

25 novembre 2012

Du dehors au dedans

Du dehors au dedans
-

 

« Away behind the sofaback »
Stevenson

 

Le soleil au sol
dessine des feuilles mortes.
Le chien s'en console.
L'Automne est peut-être mur
pour faire des confitures...

La bibliothèque
entrouvre sa porte à peine.
Quel livre m'appelle
à m'assoir sur le sofa
où je me cachais jadis ?

Entre le dehors
et le dedans, quel esprit
permet d'entrevoir
notre volonté de vivre
dans la feuille morte au sol ?

Et dans le dedans,
au plafond des vieilles poutres,
y a-t-il un signe
qui me dise la recette
quand je touille la tambouille ?

24.11.12

24 novembre 2012

Petit déjeuner

Petit déjeuner
-


La cérémonie
du thé n'est pas authentique
si tu es Breton.
Mais le breuvage, en lui-même,
est de grande qualité,

si tu sais porter
à bonne température,
et le temps qu'il faut,
l'eau pour que les feuilles
y infusent leur arôme.

N'oublie pas le pain
que tu fais un peu griller.
Mais pas trop, sinon
tu gâcheras la beurrée,
et la digestion plus lourde,

pervertira l'âme
si nécessaire à l'esprit
au lever du jour.
C'est en l'âme que se joue
la cérémonie du thé.

24.11.12

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23 novembre 2012

Cercle vicieux

Cercle vicieux
-

 

La Raison est Reine,
lorsque l'émotion s'agite
et remet en cause
la sacralité du règne,
si la force est avec elle.

Mais d'où vient la force
pour l'emporter à tout coup,
Imposer son droit,
édicter la loi suprême
que la Raison sacralise ?

De cet espace entre
la Raison et l'Émotion,
où l'Astuce glisse
son pied pour laisser courir
la rumeur et la vindicte,

comme un vent coulis
qui ameute les puissances,
alentour du trône
et tresser de leurs louanges
la couronne de la Reine.

24.11.12

22 novembre 2012

obstination

Obstination

-

 

Au fond du courtil,
chapeau miteux, bras ballants,
un épouvantail
veut faire peur aux oiseaux.
Mais sait-il où est le ciel

et les haricots,
s'il a perdu la mémoire
dans les petits pois ?
Le jardinier n'y peut rien,
lui-même cherche ses mots

pour les replanter.
Il n'est pas sûr qu'ils fleurissent.
La terre est si sèche.
Mais l'espérance est tenace
et les gestes bien ancrés.

23.11.12

21 novembre 2012

Raisons d'Etats

Raisons d'états
-


Que penser du temps,
le temps qu'il fait ou qu'il faut
pour vivre et pour faire
ce que la vie nous commande
en attendant la déprise ?

Que penser de l'homme,
l'homme qu'il faut à l'instant
pour dire et pour croire
à la vie sans restriction,
quand la mort frappe à la porte ?

Que penser des hommes
qui se dressent face au ciel
pour crier leurs doutes,
quand la vie semble renier
le chemin d'humanité ?

Que penser des doutes
qui terrassent l'espérance,
si croire est un crime
aux yeux des désespérés
dans les villes qu'on méprise ?

Que penser du crime
dans les allées du pouvoir
pour sa survivance ?
Si la vie est à ce prix,
est-ce la main du marché ?

21.11.12

20 novembre 2012

Développement

Développement
-

 

Entre les collines
la rivière a déployé
sa boucle où les hommes
ont édifié leur cité
pour se défendre et survivre.

La terre et le bois
ont suffit dans les débuts
à la construction
Puis la pierre du Pays
a stabilisé l'enceinte.

Le roc-citadelle
a verrouillé le passage.
Quand un pont de pierre
a enjambé la rivière
la ville a repris son souffle,

Vécu, face au temps,
aux empires, aux royaumes,
aux siècles de siècles,
accumulé des richesses,
grâce à bien des doigts agiles

et des têtes dures,
confrontés dans l'aujourd'hui
au temps bousculé
par l'idole intemporelle,
ce démon de nos cyborgs.


20.11.12

19 novembre 2012

Libérons la parole !

Libérons la parole
-

 

La ville, en beauté,
sort de son écrin de brumes
et se pare d'ambre,
pour se faire pardonner
ses minauderies d'hier.

Nous partons ! Dommage!
Mais faut-il le regretter ? 
S'il avait fait beau,
nous aurions été distraits,
et nos pensées différentes.

Le contrat rempli,
c'est à la parole seule,
sans autre média,
de se répandre, en échos,
aux quatre coins de la ville.

19.11.12

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