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Les carnets du gyrovague
31 mai 2011

La force et le feu

La force et le feu
-

Le feu, c'est la vie.
Le feu c'est aussi la force.
La vie de la force et la force de la vie
ne font pas non ménage.

Une seule force
pourtant. Le mystère est là.
L'âme, en ses puissances,
doit en elle discerner
les amers auxquels se fier,

la force du vent,
sur quelle amure établie
l'écoute à border
et le gisement fixé
pour éviter les écueils.

31.05.11

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30 mai 2011

Le feu et la force

Qui était ce dieu ?
En créant cette chimère
que voulait -il faire ?...
Pourquoi le feu, Goéland ?
Explique moi ce mystère...

 

« Neptune on l'appelle
et d'autres Poséïdon.
Venu d'un autre âge,
c'est le même demiurge
que n'invoque plus personne.

Mais le feu qui couve
au plus profond des abysses,
est force vitale...
Et c'est lui qui offre à l'âme
le trésor de ses puissances

A l'homme l'usage
qu'il fera de ces richesses,
en bien ou en mal.
Libre à lui de bien choisir
le cap qu'il pourra tenir.

29 mai 2011

La chimère

La Chimère
-

« Noyée dis-tu ?...Vois !
Elle nage entre deux eaux,
car c'est sa nature !... »
Et l'oiseau, soudain bavard,
me révèle ses secrets.

« Venise n'est pas
ce que croient les nostalgiques...
Mi-poisson, mi-ville,
c'est une belle chimère,
créée par un dieu marin.

De cette lagune,
eau, terre, air et feu mêlés,
en ces temps barbares,
pour défier la force inculte,
venue du confins des steppes. »

 

29.05.11

28 mai 2011

Bel oiseau, dis-moi !

 

 

« Bel oiseau, dis-moi,
où est l'âme de la ville...
je ne la vois plus ? »
Mais l'oiseau ne répond pas.
Suis-je à ce point importun ?

« Pourtant Goéland,
sur ton perchoir immobile,
tu es attentif...
Que vois-tu dans ces eaux glauques
qui échappe à mon regard ?

Une proie possible,
égarée entre deux eaux,
ou plus loin peut-être... »
L'âme que je cherche, en vain,
serait-ce elle, ainsi noyée ?

28.05.11

27 mai 2011

Le gardien de l'âme

Le gardien de l'âme
-

Ah ! Les chats? Ouais... pauvres chats !

Qu'ils n'aient pas toujours une très bonne réputation

et qu'ils ne soient pas toujours qui l'on croit,

comme si je ne l'avais pas su.

Louis Guilloux. Parpagnaco.

 

Mais où est cette âme ?
Où se cache-t-elle ? En quelle
ruelle s'est-elle
égarée pour échapper
au masque dont on l'affuble.

Quelle piste suivre ?
Faut-il se fier aux pigeons
ces vieux chapardeurs,
ou aux moineaux plus agiles
qui leur volent leurs rapines ?

 

A qui d'autre encore ?
Un vieil ami m'avait dit
jadis, qu'à Venise
les Doges avaient confié
la Sérénissime aux chats...

Ils étaient bien gras,
après avoir triomphé
des hordes de rats.
Mais de chats je n'en vois plus
trainer hasard des rues !

 

En dernier ressort
je m'adresse au goéland,
à l'entrée du port.
Sur son duc-d'Albe perché
c'est lui qui fait la police.

 

27.05.11

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26 mai 2011

Marche au long cours

Marche au long cours


Et pourtant la ville
a une âme bien vivante
pour qui veut chercher,
au delà du Rialto
et des pigeons de Saint Marc.

Bien cachée aussi,
Comme le Pont des Soupirs,
emmailloté par
la nourrice Toyota,
en bleu-azur...et si pur !

Mail il faut marcher,
louvoyer au long des quais
et passer des ponts,
laisser là les gondoliers
et marcher,marcher,marcher... 

25 mai 2011

Revoir Venise

Revoir Venise ! 
(carnet de croquis au retour d'un voyage) 

-


Pourquoi revenir
à nouveau dans cette ville ,
où par le passé
nous sommes déjà venus
respirer son air étrange ?

Étrangers nous sommes,
mais cette fois notre approche
se veut aérienne...
Et par le hublot la lagune
tend un étonnant miroir.

Précarité folle
que la mer peut effacer
s'il lui prend l'envie,
de récupérer ses droits
sur sa vieille concession

Mais pourquoi faut-il
que cette précarité
se fasse aujourd'hui
plus sérieuse et nécessite
de gigantesques travaux ?

Question sans réponse.
On ne récrit pas l'histoire.
Si la ville est là,
c'est qu'il fallait échapper
à la furie des Lombards.

Venise a tenu,
contre vent, force et marée.
Le profit aidant
la force a changé de camp :
celui des ruses marchandes.

Et, mine de rien,
jusqu'à soumettre le monde
à son désir fou
de richesse et de puissance,
Pour la gloire de ses Doges


Le temps sans appel
et la fortune volage
ont changé la donne.
S'il ne reste qu'un décor
faut-il le sauver des eaux ?

25.05.11

24 mai 2011

"Vers l'armée de métier"

« Vers l'armée de métier »
-

J'ai joué à la guerre
avec mes soldats de plomb,
entre les deux guerres,
celle qu'évita mon père,
celle où il laissa sa peau.

« Tu seras soldat ! »
disait-il à son gamin
et à ce destin
il fallait me préparer
en toute lucidité.

Enfin presque ...à peine !
à coup de grands sentiments
et de chants martiaux.
Ce ne fut pas efficace,
car le plomb au jeu ça casse.

Et les sentiments
n'étaient plus qu'un champ de ruines,
aux yeux du gamin
qui réparait son armée
avec des bouts d'allumettes.

 

24.05.11

23 mai 2011

Compétitivité

Compétitivité
-

« Tu méritais mieux ! »
te murmure le vainqueur, 
au pied du podium.
Sans doute sait-il le prix
que lui coûte son triomphe.


« Tu pouvais mieux faire ! »
te reproche l'entraîneur,
au sortir du stade,
quand il évalue l'échec
à l'empan de sa puissance.


Mais qui pèsera
au trébuchet des consciences,
la saveur de l'être,
dans l'envol de son désir,
aux limites de l'exploit ? 

22 mai 2011

Petite nostalgie

Petite nostalgie
-

Retrouver les gestes
dans la mémoire des doigts
qui relient, ici,
le passé et le présent
par des nœuds sûrs et pérennes.


Assembler les branches
deux à deux et pour en faire
un banc où s'assoir
autour du feu de l'enfance
qu'on rallumera ce soir.

Percer dans la planche
que l'on destine au nichoir
Le trou de l'entrée...
Que l'oiseau en quête y trouve
un abri pour ses petits !

En tête, revoir
la silhouette des amis,
disparus peut-être
dans la tourmente des ans,
mais au cœur toujours présents.

Trois générations
réunies dans le soleil
pour chanter la vie
et ouvrir le grand chemin
que d'autres emprunteront.


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