10 novembre 2011
Transposition
Transposition
Jadis je croyais
qu'il suffisait de vouloir
servir, pour donner
sens et couleur à la vie,
dans la nuit de mes phantasmes.
La peur de mourir,
sous le soleil de Satan,
commandait l'urgence
d'enfourcher mes rêves fous,
pour rejoindre l'épopée.
Trop tard !...Ou trop tôt !...
L'épopée me laissait là,
sans avoir servi.
Il ne me restait à vivre
qu'une vie toute ordinaire...
Mais la Poésie
guettait l'enfant esseulé,
dans ses œuvres vives.
Et la vue devint vision
au champ de l'Esprit, en moi.
10.11.11
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