Dérapage controlé

Dérapage contrôlé
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Et revient la guerre
comme un cycle indispensable,
rafraîchie, vibrante,
pour tous ceux là qui l'imposent,
au nom de leurs dieux, sans voix,

à l'Humanité.
Mais qu'on ne se trompe pas !
Malgré les horreurs,
ce ne sont pas forcément
ceux qui tuent les plus coupables.

Pense-t-on assez
à ceux qui arment leur bras,
sans bruit, sans scrupule
dans les allées du Marché
et font leurs bonnes affaires.

Qu'importe le prix !
Si la guerre leur permet,
en toute insolence,
d'éviter le mur promis
à leur conduite aberrante.

25.09.14