28 juillet 2013
Dernier recours
Dernier recours
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Que picores-tu,
Merle, dans cette pelouse ?
Que distingues-tu
qui échappe à ma vision
et ne nourrit pas mon âme ?
Tu te trompes fort
si tu crois que la merlette
est restée au nid,
car elle, tout comme toi,
se nourrit de ses pillages.
Mais moi je n'ai pas
de bec pour fouiller le sol,
non plus ma merlette.
Et nous sommes démunis
pour trouver notre pitance.
Quand je vois sauter
l'écureuil, de branche en branche,
et piller mes fruits,
le chemin d'Humanité
me paraît bien improbable.
Sauf à croire aux mots
qui sous les couverts se glissent et
jusqu'à nous viennent
nous réconforter et disent
que l'esprit est libéré.
28.07.13
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