Arpentage

Arpentage
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Le troupeau trinquaille
dans la rosée du matin,
à flanc de montagne...
Salut des ombellifères
qui devant la vie s'inclinent…

Un pas ou deux pas...
Posséder, quelle importance,
quand la sarabande
nous conduit à la limite
du souffle et de l'être, en soi ?

Trois pas, quatre pas....
Pourquoi tant vouloir compter
lorsque la palabre
nous enferme dans le cercle
de la sécularité ?

Cinq pas ou dix pas...
L'arpentage a-t-il un sens
pour l'homme qui marche
et sait sans se retourner,
compter ses amis fidèles ?

La raison est-elle
à ce point notre tyran
qu'aucun de mes gestes
ne puisse m'en libérer
sans devoir compter mes pas ?

6-7.07.12