13 mai 2010
Réveil rurbain
Le coq du voisin,
Ce lève-tôt, sans pitié,
donne le signal.
L'âne, plus tardif, annonce
la cloche de l'angélus.
Quel cérémonial
pour un soleil barbouillé,
qu'on voudrait tonique,
et qui ne parvient pas seul
à s'extraire de ses limbes !
Mais faut-il s'en plaindre ?
Si la vie attend son heure,
entre mes beaux draps,
c'est peut-être que le jour
n'est pas exempt de remords.
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