16 février 2010
Destinée de la chenille
L'idée de métamorphose, plus riche que l'idée de révolution, en garde la radicalité transformatrice,
mais la lie à la conservation (de la vie, de l'héritage des cultures).
Edgard Morin. "Eloge de la métamorphose"
Le Monde 10/11 janvier 2010. (cf.le blog du 14 février)
Gavée de nos choux,
La chenille se soustrait
à ses habitudes,
sur le vieux mur au soleil
et vomit sa crhysalide
pour y enfermer,
dans ses plus profonds secrets,
sa métamorphose,
gluante et jaune liqueur
qui dissout l'être en lui-même.
Il ne faut rien perdre
de ce qui se déconstruit,
mais tout reconstruire.
Et, quand sort le papillon,
ne reste que la guenille.
Publicité
Publicité
Commentaires